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La responsabilité de la vie : l'autonomie dans la vulnérabilité
Eric Pommier
L’autonomie au prisme de la binarité obligatoire
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2019 •
Elise Franco
La présente étude a pour objet de questionner l'autonomie des individus au prisme de la binarité de genre. A ce propos, les violences vis-à-vis des intersexes illustrent la force de la dichotomie de la division sexuelle organisée par l'Etat. La virulence avec laquelle l'intersexualité est réprimée, est proportionnelle à la rigidité de la norme imposant la binarité.
Nicolas Duvoux - Les assistés peuvent-ils être autonomes ? Sociologie compréhensive des politiques d’insertion
Lien social et Politiques
Résumé L’étude de la portée du contrat d’insertion du Revenu minimum d’insertion (RMI) permet d’appréhender les relations des populations vulnérables avec les institutions de l’État social, notamment avec la norme d’autonomie individuelle qu’il cherche de plus en plus à promouvoir. À partir d’enquêtes par entretiens semi-directifs réalisées de 2005 à 2007 auprès de plus de 70 allocataires vivant dans la région de Paris en France et ayant un contrat d’insertion en cours de validité, cet article élabore une typologie des relations des allocataires du RMI avec cet instrument et explore les relations entre les deux acceptions qui peuvent être données à l’autonomie des pauvres. Abstract Can social assistant recipients be autonomous? A general sociology of insertion policies Studying the contracts of the Revenu minimum d’insertion (RMI) provides an understanding of the relations between vulnerable populations and the institutions of the welfare state, and in particular the expectation of individual autonomy that it increasing promotes. Based on semi-structured interviews with more than 70 recipients of the RMI benefit living in the Paris region who had an active insertion contract, this article develops a typology of the relations between this policy instrument and the recipients. It also explores the relations between the two meanings that can be given to the autonomy of the poor.
LOUTE A., « Vous avez dit "autonomie" ? », document d’analyse, semaine d’étude du mouvement féministe d’éducation permanente « Vie féminine », 5 juillet 2011.
Alain Loute
Dans cette analyse, nous allons passer en revue différents pièges que recouvre ce mot d’autonomie. L’objectif ne sera pas de proposer une définition toute faite de l’autonomie, mais plutôt de se donner des repères qui nous permettent de construire une définition de l’autonomie qui serait propre à nos mouvements. Loin d’épuiser cette problématique, nous nous limiterons principalement à examiner deux pièges. Le premier est d’identifier l’autonomie à la conception libérale de l’autonomie. Le second est de définir les conditions de l’autonomie comme quelque chose de figé.
Comment penser l'autonomie ? Entre compétences et dépendances (2009)
Marlène Jouan
Nous plaçons naturellement l'autonomie au coeur de toute morale, tant nous avons tendance à valoriser, dans la tradition de cette "invention" kantienne, l'indépendance du sujet à l'égard de tout lien social et de tout intérêt particulier. Mais cette priorité de l'autonomie est aujourd'hui contestée. Contre la célébration d'un individualisme à la limite de l'égoïsme, contre l'illusion d'un sujet impartial ou souverain, contre enfin la surdité philosophique aux exigences, aux contingences et à la singularité de nos relations à autrui, se font entendre depuis quelques années toutes sortes de voix nouvelles : communautarismes, féministes, politiques de l'identité, théories de la reconnaissance, éthiques de la vertu et du care. Le présent volume est la première présentation exhaustive, en français, de ces critiques dans leur diversité et leur radicalité. Il veut aussi illustrer, plus positivement, la possibilité de ce qu'Axel Honneth appelle une "autonomie décentrée", qui éviterait et renverserait à la fois l'aliénation et le conformisme, sans requérir d'indépendance substantielle. Une telle réflexion nous fournit des raisons de modifier le lieu du jugement moral - avec ses propriétés de rationalité, d'impartialité, de neutralité - et de contester son autorité exclusive sur toute vie éthique, afin de redonner dans l'autonomie toute sa place au singulier et à l'attention à autrui. (4e de couverture)
Histoire de l'éducation
BARDET (Jean-Pierre), LUC (Jean-Noël), ROBIN-ROMERO (Isabelle), ROLLET (Catherine) (dir.). – Lorsque l’enfant grandit, entre dépendance et autonomie
2004 •
Youenn Michel
Penser ensemble santé et autonomie? Normativité, latitude de vie et pouvoir d'agir.
Agathe Camus
La notion d’autonomie est devenue centrale dans le champ de la pratique médicale et joue désormais à la fois comme norme pour la décision et comme norme de soin. Le caractère composite du terme, qui peut référer tant au vivant humain qu’au sujet, en complique les usages. Nous proposons ici d’explorer le fondement conceptuel d’un lien entre santé et autonomie des individus, à partir du concept canguilhémien de normativité, en faisant l’hypothèse qu’émerge, dans la pensée de G. Canguilhem, un sens de l’autonomie dont l’originalité réside dans le fait qu’elle est pensée d’abord du point de vue du vivant. Nous proposons de montrer que la notion de latitude des normes de la vie et du comportement, invoquée par Canguilhem pour caractériser la santé, peut s’étendre au-delà du champ de la normativité vitale et devenir l’indice d’une conception holiste de la santé dans laquelle il est possible de penser ensemble santé et autonomie.
Nouvelles pratiques sociales
L’autonomie: un principe au coeur de l’identité du mouvement d’action communautaire autonome
Céline Métivier
Le mouvement d’action communautaire autonome (ACA) est traversé, depuis 50 ans, par un principe incontournable : son autonomie d’action. Ce principe a même obtenu une reconnaissance officielle de la part du gouvernement québécois en 2001. Or, cet acquis est fragilisé par un sous-financement chronique et des exigences de bailleurs de fonds qui briment l’autonomie des organismes. Le mouvement résiste, notamment par la campagne Engagez-vous pour le communautaire, mais la lutte s’annonce ardue.
Une éthique pour l'autonomie
2011 •
Josée Grenier
Par le seul facteur de l’âge, les personnes âgees sont victimes de discrimination, de mise a l’ecart et d’exclusion. Une segregation par l’âge, communement appele « âgisme », est entretenu et alimente, entre autre, par le maintien des stereotypes, les prejuges, les politiques publiques et les dispositifs d’intervention. Les manifestations de l’âgisme se retrouvent dans les relations interpersonnelles et au sein de la collectivite dans les pratiques institutionnelles. La lutte contre ces formes de violences est menee par une pluralite d’acteurs d’horizons distincts, dont le travailleur social.Cet article denonce les pratiques institutionnelles a partir de temoignages d’aines obtenus dans le cadre d’une recherche doctorale. En outre, de nombreux acteurs luttent contre les differentes formes de violence faites aux aines et developpent des pratiques et des interventions axees sur le developpement de l’autonomie et l’empowerment des aines.
Gérontologie et société
Le libre choix. De l'autonomie rêvée à l'attention aux capacités
2009 •
Agata Zielinski